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Nos claviers bientôt médecins ?

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Et si nos claviers devenaient capables de détecter les premiers signes de la maladie de Parkinson ?

C’est en tout cas l’ambition d’un groupe de chercheurs du renommé MIT (Massachusetts Institute of Technology). Grâce à un algorithme, ils ont découvert que la façon dont nous tapons sur notre ordinateur pouvait en dire beaucoup sur l’état de nos fonctions motrices ou encore sur notre état de fatigue.

Des micro changements dans notre façon de taper sont détectés …

En étudiant nos schémas de frappe, l’algorithme pourrait détecter des micro fluctuations dans le comportement de nos fonctions motrices. Il s’agirait notamment de changements dans la durée de frappe sur nos touches, la force de pression, le rythme… Tous ces légers dysfonctionnements apparaitraient entre 5 et 10 ans avant les premiers symptômes les plus apparents de la maladie.

Avec, en moyenne 10 000 nouveaux cas détectés de la maladie de Parkinson chaque année, cette avancée permettrait d’anticiper le traitement pour un grand nombre de personnes.

Des premiers résultats encourageants, mais une solution à confirmer !

Les résultats d’un premier test publié dans les Scientific Reports de la revue Nature sont plutôt encourageants ! Le fameux algorithme auraient analysé les schémas de frappe d’une vingtaine de personnes. Certaines atteintes de la maladie de Parkinson et d’autres saines. Ils devaient écrire un article, une fois pendant la journée, dans un état dira-t-on actif. Une deuxième fois, en les réveillant dans leur sommeil. L’algorithme a en effet pu distinguer la façon de taper des personnes atteintes ou non. Cependant, il faut prendre en compte le fait que les participants étaient déjà diagnostiquées de la maladie de Parkinson, donc présentaient déjà des troubles moteurs visibles. Or, l’objectif est de détecter les premiers signes encore non percevables.

Cela nous fait penser aux recherches de Christophe Rosenberger, professeur des Universités à l’École nationale d’ingénieurs de Caen, qui a découvert que la façon dont nous tapons sur notre clavier pouvait donner un grand nombre d’information sur une personne. Par exemple, on pourrait connaître son âge, son sexe, son humeur et bien d’autres détails, rien qu’en analysant sa façon de taper sur un clavier.

Les recherches n’en sont aujourd’hui qu’à un premier stade. N’empêche que nous, un clavier comme un outil révolutionnaire, on aime bien !

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